
L’existence d’un problème n’implique pas nécessairement, l’envie ni la volonté de le résoudre.
Si de plus en plus d’employeurs ont compris les enjeux liés au harcèlement dans le milieu professionnel, il y en a encore beaucoup qui ont du mal à sauter le pas de l’action proactive et préventive. Face à cette inertie, le défi consiste donc à sensibiliser sur l’impact négatif du problème et l’intérêt de le résoudre. En d’autres termes, il s’agit de montrer en quoi l’inaction est préjudiciable.
Voici une liste des objections les plus courantes et de nos contre-arguments.
1.On n’a jamais eu de plaintes, donc tout va bien
L’absence de plaintes ne signifie pas l’absence de problèmes. Beaucoup de victimes ne parlent pas par peur des représailles ou par manque de confiance dans les processus internes.
2. Les gens savent déjà ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas
Les comportements acceptables évoluent avec la société. Une sensibilisation continue permet de rappeler les règles, d’aborder de nouveaux enjeux, d’éviter les malentendus.
3. Nous avons d’autres priorités pour l’instant
Procrastiner sur ces sujets met l’organisation à risque. La majorité des cas de harcèlement naissent de conflits mal gérés. Une gestion proactive permet de détecter et gérer les situations problématiques avant qu’elles ne dégénèrent.
4. Le fait d’en parler aggrave le problème
Le silence aggrave le problème et normalise les comportements toxiques tout en créant un climat de peur. Aborder ouvertement ces sujets de manière constructive, permet de gérer plus rapidement les cas à risque.
5. Ce sont des histoires personnelles, qui ne concernent pas l’employeur
FAUX ! La protection de la personnalité des individus est une obligation légale de l’employeur.
De plus, le harcèlement impacte directement la performance. Investir dans la prévention, améliore la productivité et l’attractivité de l’organisation.
6. Ça va casser l’ambiance et décourager l’humour
Un environnement respectueux n’entrave ni la spontanéité ni l’humour. Il définit simplement des limites qui permettent à tout le monde de se sentir en sécurité et respecté, encourageant une plus grande implication dans le travail.
7. Ce sont des sujets délicats, on préfère ne pas trop en parler
Le fait d’éviter le sujet alimente la peur. En parler permet de créer une culture de transparence et de sécurité où chacun peut s’exprimer sans crainte, c’est ce qui va aussi permettre d’identifier les cas à risque.
8. Ça coûte trop cher de former tout le monde.
Ne pas former coûte bien plus cher. Les conséquences incluent des pertes financières, baisse de productivité, turnover élevé et dommages à la réputation de l’organisation.
Pour convaincre votre employeur de passer à l’action, téléchargez ces visuels et partagez-les avec vos RH et RSE. 😉









ℹ️ Nous sommes à votre disposition pour vous aider à définir l’approche la plus pertinente pour votre organisation.
Découvrez nos solutions
🛟 Soutien individuel
⚙️ Solutions entreprises et organisations
📡 Sensibilisation générale via Rezalliance association, à travers la « Journée internationale contre le harcèlement et pour l’inclusion dans le monde du travail » (www.24may.org)